BEAUVAIS - Capitale de lOise

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Faire du Beauvaisis un territoire de transition agricole et alimentaire

Faire du Beauvaisis un territoire de transition agricole et alimentaire, telle est l’ambition portée aujourd’hui par l’ensemble des élus de la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis.

Avec son projet « Beauvaisis : territoire de transition agricole et alimentaire », l’Agglo fait partie des 40 territoires retenus par le ministère pour s’engager dans l’élaboration d’un Contrat de Transition Écologique (CTE). La liste en a été rendue publique mardi 9 juillet 2019 par François de Rugy, ministre de la Transition écologique et solidaire.

En réponse aux grands enjeux environnementaux actuels (changement climatique, raréfaction des ressources naturelles, perte accélérée de la biodiversité), les solutions proposées doivent prendre en considération les réalités économiques et sociales, afin d’inventer des façons de produire, de consommer, de travailler et de vivre ensemble intégrant l’écologie dans toutes les composantes de la société. Pour relever ce défi, de nouveaux modèles économiques émergent et les mobilisations citoyennes témoignent d’une prise de conscience et d’un engagement dont les associations locales sont le reflet.
C’est dans ce contexte que le Beauvaisis souhaite s’engager en faveur d’une transition écologique positive et génératrice de nouvelles opportunités économiques et sociales.

L’implication de la collectivité dans une dynamique de CTE permet de s’inscrire dans un dispositif innovant et de décliner à l’échelle locale et de façon concrète les engagements pris par l’État en matière de transition écologique. Cet engagement est en cohérence avec le projet de territoire de développement durable « Beauvaisis 2030 » mais aussi avec le plan climat air énergie territorial et le contrat local de santé du Beauvaisis.
Socles de la société - et activités économiques majeures - l’alimentation et l’agriculture sont aujourd’hui confrontées à des enjeux de taille : croissance démographique, adaptation au changement climatique, préservation des ressources… Alors que plus de 800 millions de personnes souffrent de dénutrition dans le monde, l’obésité progresse de manière significative dans les pays industrialisés et les écarts dans l’accès à l’alimentation se creusent.
Face à ces constats, il faut réinventer des systèmes alimentaires plus durables, en remettant la fonction nourricière au cœur de l’agriculture et en prenant en compte ses dimensions culturelles, éducatives et sociales. Il paraît aujourd’hui essentiel d’agir pour favoriser l’émergence de nouveaux modèles agricoles et alimentaires et de « penser global pour agir local ».

Au niveau mondial, l’alimentation est un sujet politique et stratégique majeur dans un contexte de croissance démographique exponentielle. En 2015, les 193 états membres de l’Organisation des Nations Unies ont adopté le programme de développement durable dont l’un des objectifs majeurs est d’arriver à engager une transformation de nos modes de production et de consommation.

Au niveau national, la définition d’un programme national pour l’alimentation traduit la volonté des pouvoirs publics de considérer toutes les dimensions de l’alimentation. Plus récemment, la loi EGalim du 30 octobre 2018 pose comme principes l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. Elle impose notamment aux établissements de restauration collective publique que les repas servis soient composés de 50% de produits de qualité et durables, dont au moins 20% de produits biologiques à l’horizon 2022.
Dans un même temps, on observe une évolution sociétale favorable au développement des circuits-courts et d’un nouveau modèle agricole : 69 % des français se disent prêts à payer plus cher pour leurs aliments pour permettre aux agriculteurs d’être mieux rémunérés. La demande des consommateurs en produits biologiques n’a jamais été aussi forte et les modes d’achat alternatifs se développement. Le monde agricole est au rendez-vous, les filières agricoles de proximité et biologiques ne cessent de se développer, employant près de 12,5 % des actifs agricoles. Au niveau local, les dynamiques et les initiatives émergentes témoignent d’une convergence des préoccupations actuelles de la part des élus, du monde agricole comme de la société civile autour de la valorisation des productions agricoles locales.

Un certain nombre d’actions ont d’ores et déjà été réalisées par la Communauté d’Agglomération du Beauvaisis et ses partenaires, en vue de favoriser l’installation agricole (mise à disposition de terres, installation d’une ferme urbaine), développer des lieux de vente directe (marchés bio, AMAP) ou encore introduire des produits bio et locaux en restauration collective publique. Il s’agit désormais d’aller plus loin, en mobilisant tous les acteurs socio-économiques (institutions, associations, entreprises, citoyens) pour le portage d’actions concrètes, autour d’un projet de territoire porté collectivement, et en réponse à des enjeux :

économiques : création d'emplois, filières locales équitables, coopération entre les acteurs socio-économiques ;

écologiques : réduction des emballages, préservation de la qualité de l’eau et de l’air, maintien de la biodiversité ;

sociaux : prévention santé, accessibilité au plus grand nombre à une alimentation de qualité, insertion professionnelle.

De par sa connaissance des spécificités du territoire, sa proximité avec les acteurs de terrain, mais également à travers la vision stratégique et politique qu’elle porte, la Communauté d’Agglomération est le bon échelon pour impulser une dynamique locale ambitieuse.
Ce contrat de transition écologique est l’occasion d’initier de nouvelles logiques d’innovation et de coopération, pour faire du Beauvaisis un territoire tourné vers l’avenir.





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