BEAUVAIS - Capitale de lOise

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ils font Beauvais Partage


Un duo Godin/Reghem
pour retrouver la Ligue 2


Amis d’enfance, aujourd’hui chefs d’entreprise quadragénaires, Guillaume Godin et Sylvain Reghem assurent la coprésidence de l’ASBO depuis décembre 2018, avec l’ambition de ramener leur club de cœur dans le monde du football professionnel.

À l’âge de 3 ans, Guillaume Godin et Sylvain Reghem se faisaient déjà leurs premières passes avec un ballon rond. Tous deux natifs de Beauvais, leur scolarité s’est faite dans des établissements différents - l’école Saint-Paul, le collège Notre-Dame et le lycée Félix Faure pour Guillaume Godin ; l’école Paul Bert, puis les collèges Charles Fauqueux et Henri Baumont pour Sylvain Reghem – mais la même passion pour le football les a marqués au fer rouge et blanc !

« Mes grands-parents tenaient un commerce face à la maison de Sylvain, dans le quartier Saint Jacques, explique Guillaume Godin. Nous avons passé notre enfance à jouer au foot dans sa cour et à manger des bonbons dans le commerce de mes grands-parents. »

Les deux garçons se sont aussi retrouvés sur les rectangles verts, coéquipiers ou adversaires.

« Mes parents m’ont inscrit à l’âge de 8 ans à l’ASBM (ndlr : l’Association Sportive de Beauvais Marissel est devenue Association Sportive de Beauvais Oise en 1989), se souvient Guillaume Godin. Ce club m’a beaucoup apporté tout au long de mon enfance et de ma jeunesse. Ça a été un magnifique complément aux valeurs inculquées par mes parents. J’y ai joué jusqu’en 1993, année où j’ai quitté Beauvais pour mes études ».

De son côté, Sylvain Reghem a d’abord porté le maillot du C.O. Beauvais, dès l’âge de 6 ans, avant d’être recruté à 14 ans par le FC Rouen dont il a intégré le centre de préformation sous la responsabilité de Daniel Zorzetto. Il lui est alors arrivé d’être opposé à l’ASBO de Guillaume Godin, jusqu’à ce qu’il le rejoigne dans le club beauvaisien deux ans plus tard. Sylvain Reghem a ainsi fait partie de la génération quart-de-finaliste de la Gambardella (ndlr : coupe de France junior) et championne de France de Division 4 (ndlr : aujourd’hui National 2) avec la réserve entrainée par Patrick Rémy.

Après 4 saisons passées avec le maillot de l’ASBO, Sylvain Reghem est parti jouer en National à Saint-Leu-la-Forêt, mais une grave blessure l’a contraint à mettre un terme prématuré à une carrière prometteuse.
« J’ai alors multiplié les boulots pendant 6 ans pour subvenir à mes besoins, jusqu’à trouver ma voie dans la gestion de patrimoine »,
, se rappelle-t-il.

Avec son frère Cyril (ndlr : qui a aussi intégré le comité directeur de l’ASBO en 2018), Sylvain Reghem a créé, en 2012, le groupe 2R Patrimoine, qui se partage entre Beauvais et Mont-Saint-Aignan et emploie 28 salariés.

Guillaume Godin a construit une carrière professionnelle tout aussi remarquable. Le Bac B (économie) en poche, il a fait ses études à Rouen, où sa formation en IUT l’a d’ailleurs fait revenir en stage à Beauvais, dans la société Piquant Burotic ; et c’est Alain Piquant, un président historique de l’ASBO, qui allait lui proposer son premier emploi de commercial.

Deux ans plus tard, Guillaume Godin s’installait à Paris, avec sa femme, pour évoluer professionnellement, mais la nostalgie de Beauvais devait le rattraper :

« Je suis revenu en 2003 et j’ai créé la société BG Constructions avec mon associé, Xavier Boquet (ndlr : lui aussi membre du comité directeur de l’ASBO depuis 2018). Depuis 15 ans, nous avons structuré le groupe B&G Promoteur-Constructeur, avec lequel nous réalisons environ 300 logements par an et employons 42 salariés. Notre siège social est installé dans la zone d’activités du Haut-Villé. »


Durant toute cette période, les deux amis d’enfance ont toujours maintenu le contact et leur parcours professionnel a même fini par converger.

« Nos entreprises collaborent depuis plusieurs années, précise Guillaume Godin. 2R Patrimoine commercialise les logements que je produis avec ma société B&G Promoteur-Constructeur. »


Une vie professionnelle épanouie et l’ASBO qui rencontrait des difficultés depuis plusieurs saisons… les deux hommes ont décidé, en juin 2018, de s’investir - et d’investir leur argent personnel - dans le club qui avait tant compté dans leur jeunesse.

« Nous voulons redonner au club les valeurs qui étaient les siennes et retrouver le monde professionnel dans 6 ans » annoncent en chœur Sylvain Reghem et Guillaume Godin, deux amis d’enfance qui se côtoient au travail, au club et qui passent même parfois leurs vacances ensemble en famille ! Une amitié qui devrait insuffler cet « esprit club » nécessaire à toute ambition collective.






Sianna
poursuit son chemin dans le rap


La rappeuse Sianna a grandi à Beauvais. De Crack House aux premières parties de Soprano, en passant par la sortie d'un album, découvrez le parcours artistique de cette passionnée de musique.

Naissance d'une passion

Sianna a vécu dans plusieurs quartiers de Beauvais : Saint-Jean, Argentine et en centre-ville. Née en 1995 au Mali, elle est arrivée dans la cité Jeanne-Hachette à l'âge de 8 mois pour être adoptée par une famille beauvaisienne. Elle commence la musique à l'âge de 14 ans, un peu par hasard.

"Il manquait une chanteuse pour la "Nuit des Jeunes talents 2009" et on m'a contactée pour la remplacer. C'était la première fois que je chantais en public et ce fut une expérience inoubliable."

Avant cette première scène, une animatrice de quartier avait déjà décelé sa sensibilité artistique et lui avait proposé de jouer dans une pièce au théâtre de Beauvaisis.

De la passion aux contrats professionnels

À l’automne 2011, elle rejoint les Beauvaisiens Franck Goore Bi alias Fanko, footballeur à l’ASBO, et Baba Aw alias Soldat Baab, animateur du centre Hector-Berlioz de Saint-Jean pour créer le groupe Crack House. Anaïs (son vrai prénom) est à l'époque lycéenne à Félix-Faure et choisit "Sianna" comme nom de scène, "Sianna" correspondant à "Anaïs" en verlan.

En 2013, le groupe Crack House est élu "Beauvaisien de l'année 2012" et compose la chanson "Ça vient de Beauvais",
"c'était un plaisir de représenter ma ville"
souligne-t-elle.

Avec Crack House, elle remporte également le tremplin de Picardie Mouv en 2012 et gagne, en récompense, la certitude d’assurer la première partie d’une tête d’affiche du festival Picardie Mouv’ 2013.

Son style affirmé et son grain de voix unique lui permettent d'être repérée lors d’un concert de Sexion d’Assaut à Elispace en 2013. Peu de temps après, elle effectue une séance d’essai dans un grand studio parisien avec les producteurs Seven et Mohand. Essai transformé avec la sortie du titre "Passe Moi La Télécommande" en septembre 2013. Sianna décide alors de mettre entre parenthèses ses études et ses compétitions d'athlétisme (heptathlon et 100 mètres haies) pour se consacrer pleinement à la musique. .

Sa carrière est lancée


À l'été 2013, elle signe un contrat avec Warner Chapell et assure de nombreuses premières parties lors de la tournée de Soprano de 2014 à 2015, tout en chantant en parallèle pour son propre public.

"Ce fut une très bonne expérience, Soprano est super, adorable et bienveillant"
souligne Sianna, qui assure également les premières parties de Bigflo et Oli et de Bouba et collabore avec d'autres artistes comme la chanteuse Hollysiz et le rappeur Mac Tyer.

En mars 2015, elle sort son premier EP (mini-album) intitulé "Sianna" et en 2017, son premier album "Diamant noir", dans lequel figurent notamment les titres "Cœur orphelin" qui évoque son adoption, "Reine des neiges" en "featuring" avec Soprano ou encore "N'essaie pas" en "featuring" avec The Shin Sekaï. Contactée par la Fifa pour écrire une chanson destinée à soutenir les joueuses de l’équipe de France dans le cadre de la Coupe du monde féminine de football, elle sort le clip « Le moment de briller », en 2019.

Actuellement, Sianna travaille sur un nouveau projet d'EP qui est en préparation et devrait sortir en 2020. À 24 ans, la chanteuse est bien décidée à poursuivre sa carrière musicale et continue de creuser son sillon dans le rap.







Alain Cornelis
Il se passionne pour l'histoire de Beauvais


Passionné d'histoire, Alain Cornelis a créé en 2014 la page facebook "Beauvais au fil du temps" pour partager et transmettre sa passion pour l’histoire de la ville avant de devenir membre de la Commission archéologie et patrimoine de la Ville de Beauvais. Cet engagement a été salué par le prix du "Beauvaisien de l'année 2014" et par le prix du "Beauvaisien de la décennie" en 2018.

Le 23 avril dernier, Alain Cornelis nous confiait que son groupe facebook "Beauvais au fil du temps" allait dépasser les 6 000 membres seulement 5 ans après sa création. Natif de Beauvais, il y a toujours vécu et s'intéresse fortement à son histoire. Avant de créer ce groupe, il avait rejoint le groupe "Tu sais que tu viens de Beauvais quand..." sur facebook mais il était surtout attaché à l’aspect historique, d’où son idée de créer une page facebook "Beauvais au fil du temps" entièrement dédiée à cela et ce fut chose faite le 23 avril 2014.

Consacrée à l’histoire de Beauvais au fil des siècles, de ses monuments, de ses quartiers, de ses rues et de ses personnages, cette page invite les internautes à proposer des photos anciennes de la ville, à évoquer l’histoire de Beauvais et à raconter des anecdotes pour entretenir la mémoire collective en ravivant les souvenirs des Beauvaisiens.

«En créant cette page, je souhaitais faire (re)découvrir aux habitants l'histoire de la ville » explique-t-il.


Féru de généalogie et d'histoire

Cet ancien mécanicien de chez Viskase et Novacel, âgé de 64 ans, aujourd'hui retraité, est féru de généalogie.

«Lors de mes recherches, j'ai découvert que certains de mes ancêtres avaient habité Beauvais et j'ai voulu en savoir plus sur les endroits où ils avaient vécu, ce qui m'a conduit à m'intéresser aux rues, à leurs noms et à découvrir à travers des photos à quoi ressemblaient les rues beauvaisiennes qu'ils avaient connues » explique Alain Cornelis.

Assez rapidement, la page facebook plaît à de nombreux Beauvaisiens qui deviennent membres contributeurs. Anecdotes et photos se succèdent alors pour reconstituer l'histoire de Beauvais au fil des siècles, à la manière d'un puzzle. Il utilise ainsi facebook et les réseaux sociaux comme des outils au service de la mémoire collective, une mémoire bien vivante et bien inscrite dans notre temps.


Élu "Beauvaisien de l'année 2014" et membre de la Commission archéologie et patrimoine


Il a été élu « Beauvaisien de l’année 2014 » le 30 janvier 2015 parmi 9 autres candidats par les internautes avec 69% des voix pour la création de la page facebook « Beauvais au fil du temps ». Ce concours, organisé chaque année par le journal L'Observateur de Beauvais, propose aux habitants de Beauvais et du Beauvaisis de voter pour des habitants qui se sont distingués pendant l’année écoulée, que ce soit par une initiative particulière, une performance, un savoir-faire, un talent, une belle réussite. En 2014, il a rejoint la Commission archéologie et patrimoine de la Ville de Beauvais, une instance créée dans le cadre de la valorisation du label Ville d'Art et d'Histoire. En tant que membre, il soutient la recherche et la connaissance du patrimoine local dans Beauvais et le Beauvaisis en y apportant ses connaissances, une activité qu'il qualifie de "passionnante et enrichissante car on apprend sans cesse de nouvelles choses en lisant, par exemple, des thèses d'étudiants sur les monuments beauvaisiens", de quoi nourrir son insatiable curiosité pour le patrimoine local.


Élu Beauvaisien de la décennie


Le 4 avril 2019, la cérémonie du Beauvaisien de l'année 2018 organisée à l'Hôtel de Ville de Beauvais a récompensé Camille Ablaoui, un jeune homme qui a sauvé des flammes sa voisine octogénaire. Alain Cornélis a, quant à lui, reçu un prix spécial pour les dix ans du concours : le prix du "Beauvaisien de la décennie". Il lui a été remis par Caroline Cayeux, Maire de Beauvais, pour saluer son engagement qui a marqué la vie de Beauvais au cours des dix dernières années. Passionné par Beauvais et enthousiaste, il a réussi à susciter une dynamique autour de son projet grâce à de solides connaissances sur tout ce qui fait l’identité de Beauvais.








Emmanuel Mortecrette
le druide de l’ABE


Le maître d’armes Emmanuel Mortecrette a fortement contribué à faire de l’Académie Beauvaisienne d’Escrime (ABE) une référence aux niveaux national et même européen.

Originaire de l’Eure où il a découvert l’escrime - c’était à Gisors avant ses 10 ans, Emmanuel Mortecrette a été un épéiste de niveau international pour les clubs de Louviers et de Levallois, ainsi que dans la Garde Républicaine après avoir intégré l’école interarmées des sports de Fontainebleau. Après sa carrière, ce passionné a choisi d’enseigner son art, et c’est à Beauvais, au BOUC escrime, qu’il a obtenu, en 1998, son premier poste de maître d’armes. En 2003, il décida de créer l’ABE avec Xavier Lambertyn, président-fondateur du club, avec l’ambition de dynamiser l’escrime beauvaisienne et de la hisser au plus haut niveau. Objectif atteint dès 2009 avec un premier titre de champion de France pour l’équipe senior féminine qui en gagnera deux supplémentaires (2016 et 2018).

« Les bonnes personnes se sont rencontrées au bon moment, autour d’un objectif commun » avance Emmanuel Mortecrette pour expliquer ce succès rapide.

Les licenciés de l’ABE invoquent aussi l’investissement, le perfectionnisme, le caractère entier et l’inventivité de leur maître d’armes, qu’ils surnomment « le druide » pour sa science de l’épée et la qualité de son coaching. Et la qualité de son recrutement.
Emmanuel Mortecrette a fait le choix de renforcer les rangs de l’ABE en misant à la fois sur des jeunes prometteurs et sur des tireurs confirmés cherchant à se relancer.

« On peut partager, s’apporter les uns autres autres, précise-t-il C’est plus intéressant qu’avec un ‘’produit fini’’. »

La recette fonctionne. Depuis 15 ans, l’ABE collectionne les trophées par équipe et le club beauvaisien peut s’enorgueillir d’importantes victoires individuelles, par exemple les titres de championnes de France de Jeanne Colignon (2011) et de Mélissa Goram (2017) ou celui de champion du monde junior de Luidgi Midelton (2018).
Ces performances ont rejailli sur l’ensemble du club qui compte actuellement 225 licenciés (contre 70 au maximum à Beauvais avant 2003).

« L’escrime est aujourd’hui intégrée dans le paysage beauvaisien comme étant une référence du haut niveau, constate le maître d’armes. On peut rencontrer un champion du monde à l’ABE ! »

Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers... Emmanuel Mortecrette se lance constamment de nouveaux défis, « sinon je tourne vite en rond ».
Le technicien aurait pu rejoindre d’autres clubs ou fédérations, après avoir assuré quelques piges pour des sélections africaines et pour la fédération anglaise en préparation des JO de Londres, mais celui qui est aujourd’hui également sélectionneur de l’équipe de France féminine U23 voit encore de beaux challenges à relever à Beauvais :

« Nous avons 4-5 athlètes qui ont le potentiel pour participer aux Jeux Olympiques, à Paris en 2024 et même dès Tokyo en 2020. Ce sont des jeunes qui me font confiance et j’ai envie de poursuivre avec eux ».

À plus courte échéance, Emmanuel Mortecrette aimerait aussi porter l’ABE sur le podium de la coupe d’Europe des clubs, en février 2019, alors que l’équipe féminine beauvaisienne participera à l’épreuve pour la 4ème fois (une 7ème place et deux 4ème places).

« Après les JO de Paris, j’arrêterai,» se projette le fer de lance de l’ABE.« J’aurai 56 ans. Je suis en déplacement pour des compétitions ou des stages plus de 25 week-ends par an, ça fatigue. Je pourrai me consacrer davantage à ma famille. »

En attendant, le maître d’armes veillera à préserver l’esprit familial qu’il a aussi insufflé au club qu’il a fondé.






Victor Debil-Caux
Endurance et persévérance à toute épreuve


À l'instar du triathlon, discipline qu'il pratique depuis 10 ans, Victor Debil-Caux enchaîne ou conjugue les activités professionnelles dans l'entrepreneuriat. Créateur et chef d'entreprise d'une société de génie climatique, il s'est lancé un nouveau défi : ouvrir une boulangerie entièrement bio à Beauvais. Il gère également des chambres d'hôtes et consacre une dizaine d'heures par semaine au triathlon, discipline dans laquelle il fut professionnel. Un rythme effréné que l'ex coureur professionnel spécialisé dans le triathlon et duathlon longue distance tient probablement grâce à une endurance et une persévérance à toute épreuve. .

Victor Debil-Caux pratique le triathlon depuis l'âge de 26 ans, un sport qui est rapidement devenu une passion jusqu'à passer dans la catégorie professionnelle en 2015, 2016 et 2017. Le triathlon qui combine 3 épreuves sportives (natation, cyclisme et course à pied) est un sport qui nécessite des entraînements rigoureux, une grande ténacité et une envie de repousser ses limites pour gagner. Licencié au Beauvais Triathlon, il s'entraînait une vingtaine d'heures par semaine lorsqu'il était professionnel et a remporté les triathlons de Hever Castle (Grande-Bretagne, 2014), Compiègne (2015), Beauvais (2015), Chantilly (2015), Mont-Blanc en Haute-Savoie (2016) et fut champion de France de triathlon distance olympique (catégorie des 35 ans et plus) pour ne citer que ses victoires les plus récentes. En août 2018, il a décroché la 2ème place du Triathlon de Beauvais. Il a également participé à deux championnats du monde de triathlon à l'issu de qualifications, celui de distance Ironman à Hawai (55ème au classement) et au Half Ironman, en 2014, à Mont-Tremblant au Canada (38ème du classement).

Diplômé de l'Icam, une école d'ingénieurs de Lille, il crée sa société IEGC (Innovation en génie climatique) en 2008, qui deviendra ensuite 60 degrés. En octobre 2018, il revend l'entreprise qui compte 17 salariés pour se lancer un nouveau défi à 36 ans : ouvrir une boulangerie bio à Beauvais. Elle sera installée dans le haut de l'avenue Marcel-Dassault, ouvrira en mars ou avril 2019 et proposera "un savoir-faire ancestral avec un pétrissage et façonnage manuel et une cuisson au feu de bois" souligne Victor Debil-Caux. Pour se lancer dans cette nouvelle activité, il a décroché un CAP de boulanger passé en candidat libre, en juin 2018. Il explique le choix de ce nouveau projet par :
« une envie de changement, de travailler et de créer un produit moi-même, un produit proche des gens, le pain quotidien c'est un monument de la tradition française. »

Par ailleurs, Victor Debil-Caux tient avec sa compagne, Dorothée Jouret, le Rhino rayé qui propose 4 chambres d'hôtes qui ont la particularité d'être baptisées d’après des beauvaisiens célèbres. Elles sont situées dans une maison bourgeoise de 1870, à 5 minutes de la gare SNCF et ont ouvert leurs portes en 2017.

« La rénovation de la maison a nécessité deux ans de travaux qui ont permis de redonner à la maison l'élégance et le charme qu'elle méritait. Les 4 chambres ont une décoration différente et portent chacune le prénom d'un beauvaisien célèbre :

- La chambre Jeanne fait référence à Jeanne Laisné, plus connue sous le nom de Jeanne Hachette, l'héroïne de Beauvais,
- La chambre Henri est un hommage à Henri Gréber, sculpteur, médailleur et céramiste, né en 1854 à Beauvais,
- La chambre Arnaud fait référence à Arnaud Démarre, coureur cycliste français né en 1991 à Beauvais et membre de l'équipe FDJ depuis 2012. Il est notamment champion du monde espoirs 2011, champion de France sur route 2014 et 2017,
- La chambre Angadrême est un hommage à Sainte Angadrême dont les reliques ont protégé la ville de Beauvais pendant le siège de 1492, et stimulé les jeunes filles, dont Jeanne Hachette." »


Sa compagne Dorothée Jouret, ancienne championne de Picardie d'escalade, accueille les clients tandis qu'il prépare les petits-déjeuners.
Si aujourd'hui Victor Debi-Caux n'est plus triathlète professionnel, il reste licencié au Beauvais Triathlon et continue tout de même à s'entraîner une dizaine d'heures par semaine parallèlement à ses activités entrepreneuriales. Une vie bien remplie qui s'explique, sans doute, par une endurance et une persévérance à toute épreuve, des qualités que possède chaque triathlète.






Éric Minart
Le chef partage ses voyages culinaires


Éric Minart est le chef cuisinier du restaurant gastronomique « Autrement » qu’il tient avec son épouse Sophie, dans le quartier Voisinlieu à Beauvais, depuis décembre 2012. Il y propose une cuisine éclectique à partir de produits régionaux.

Il a commencé comme second de cuisine avant de devenir chef cuisinier. Sa passion de la cuisine l'a conduit ensuite à ouvrir son propre restaurant.

« Fils, petit-fils et arrière-petit-fils de boulanger, j’ai mis la main à la pâte très tôt. J’ai fait mes études au lycée hôtelier du Touquet (BEP, CAP, BAC et BTS) et j'ai ensuite intégré l’école Lenôtre à Plaisir (78) pour parfaire mes connaissances. J'ai commencé ma carrière professionnelle aux côtés de Joël Robuchon, à l'hôtel Astor à Paris, puis au "Dolce" à Chantilly.

J'ai vécu au Pays basque de 2006 à 2012 où j'ai exercé le métier de second de cuisine dans les restaurants "Miramar" (Sofitel), où je préparais des menus diététiques et "Campagne et gourmandises", un restaurant gastronomique dans lequel je cuisinais des plats du terroir landais comme le confit de canard. Des plats à l'opposé des menus diététiques (rires). C'est au Pays basque que j'ai fait mes débuts en tant que chef cuisinier au restaurant Bela Gorri à Bidart.

À un moment, je me suis senti prêt à ouvrir mon premier restaurant pour partager mes voyages culinaires et nous avons décidé, avec ma femme Sophie, de l’ouvrir dans notre ville natale, à Beauvais »

explique le chef cuisinier.

En octobre 2012, Éric Minart et sa femme ont repris le restaurant "La Maison haute", situé au 128 rue de Paris dans le quartier Voisinlieu. Après un mois et demi de travaux, ils ont inauguré le restaurant "Autrement" fin 2012.

Une cuisine moderne concoctée avec des produits régionaux

Le restaurant compte 5 salariés : un second de cuisine, un chef cuisinier (Éric Minart) et 3 personnes pour le service en salle, dont (Sophie Minart). « Nous proposons une cuisine éclectique à partir de produits régionaux. Nous travaillons beaucoup avec les entreprises et les artisans locaux. »

Les clients peuvent prendre un menu du jour à 25€ réalisé avec des produits frais et de saison comprenant : entrée, plat, dessert et café (torréfié dans l'Oise) et servi en moins d'une heure. Le restaurant se distingue notamment par son faux-filet de bœuf régional fumé au foin, ses plats d'agneau français confit cuit à basse température, son Paris-Brest et a fait des poissons sa spécialité.

Un restaurant primé et référencé dans de célèbres guides

"Autrement" a été salué par plusieurs prix :
- Concours Talents gourmands organisé par le Bottin gourmand, en 2015 ;
- Prix compétitif, organisé par la Communauté d'Agglomération du Beauvaisis, en 2015 ;
- Les Oscars de la réussite, en 2014.

L'établissement gastronomique est référencé dans les célèbres guides : Petit futé, Gault et Millau, Bottin Gourmand et le Guide Michelin. Il possède également le label "Made in 60". « Ces prix et référencements témoignent de la qualité de la cuisine proposée. Nous aimons notre métier et nous avons à cœur de faire plaisir à nos clients »
souligne le chef cuisinier.


AUTREMENT
128, rue de Paris, à Beauvais
Renseignements au 03 44 02 61 60






Sonia Choukar
double championne du monde de muay thaï


Après un premier titre de championne du monde semi-professionnelle WFC de boxe thaïlandaise obtenu fin 2017, la Beauvaisienne Sonia Choukar, 24 ans, a récidivé le 18 mars 2019, avec un nouveau titre mondial, cette fois de la fédération IMTF, en battant en finale une combattante thaïlandaise, sur ses terres.

Quand on lui a diagnostiqué du diabète à l’âge de 13 ans et conseillé de pratiquer une activité sportive pour mieux vivre cette situation, Sonia Choukar a fait le choix de la boxe :

« J’étais bagarreuse et je regardais beaucoup les films de combat. Mes parents avaient peur que je prenne des coups, mais ils ont vu que je n’ai pas lâché et, maintenant, ils m’encouragent beaucoup. »

Après deux ans de boxe française, Sonia Choukar s’est plus que prise au jeu puisqu’elle est passée à la boxe thaïe, une discipline qu’elle juge plus complète :

« C’est plus dur, avec plus d’armes : poings, coudes, genoux, tibias ».

Elle a donc rejoint le Phong Sawan Boxing de Méru où le champion multi-titré Bouchaib Baoudi a su tirer le meilleur de ce tempérament volcanique.

« J’étais trop nerveuse dans la vie, reconnaît la boxeuse. J’ai appris à me canaliser ».

Sonia Choukar exploite maintenant toute cette énergie sur le ring :

« Quand je sors d’un entrainement - 2 à 3 fois par semaine, et tous les jours quand je prépare une compétition -, je suis vidée ». Son opiniâtreté porte ses fruits.

Déjà double championne de France, en amateur en 2014, puis en semi-pro en 2015, la boxeuse beauvaisienne a conquis, en novembre 2017, un premier titre mondial à Milan (Italie) en remportant le 3x3 minutes qui l’opposait en finale à une Hongroise expérimentée, dans la catégorie des 60 kilos.

. « C’est la 1ère ceinture mondiale du club, je suis fière d’avoir rendu ça à mon coach », confiait alors Sonia Choukar, déterminée à poursuivre son ascension.

En mars 2019, elle était donc avec son coach - et avec sa mère, sa plus grande supportrice – au royaume de la discipline, pour participer à un stage préparatoire à un nouveau championnat du monde qui se déroulait dans le pays.

« C’est un rêve d’y aller et de m’entrainer là-bas », s’enthousiasmait la championne avant son départ vers Ayuttahaya, dans le berceau du muay thaï, où les championnats du monde de la fédération IMTF étaient d’ailleurs programmés au moment de la cérémonie du Wai-Khru muay thaï, un événement pour tout le pays qui attire des centaines d’adaptes, venus du monde entier, pour rendre hommage à leurs enseignants et aux héros légendaires de la boxe thaïlandaise.

C’est dans cette ferveur inouïe que Sonia Choukar a décroché son deuxième titre mondial ; une aventure exceptionnelle qui appelle à d’autres défis pour la championne beauvaisienne.




Luidgi Midelton
Champion du monde junior 2018


Pour sa troisième saison à l’Académie Beauvaisienne d’Escrime (ABE), Luidgi Midelton a confirmé les grands espoirs placés en lui, en décrochant, en avril 2018, le titre de champion du monde junior d’escrime !

Victorieux à la « mort subite » (14 touches à 13) en finale du championnat du monde junior contre le local Di Veroli, l’épéiste beauvaisien de 19 ans, Luidgi Midelton, a démontré qu’à ses aptitudes athlétiques (1m93) et à sa qualité d’escrime, il alliait des nerfs solides. Tous les atouts d’un futur champion.

Avec ce sacre en Italie, Luidgi Midelton a apporté à l’ABE son premier titre mondial et étoffé un palmarès personnel déjà remarquable. À ces mêmes championnats du monde, il avait porté l’équipe de France sur la 2ème marche du podium, quelques semaines seulement après avoir obtenu le bronze, encore par équipe, au championnat d’Europe junior à Sotchi (Russie).

« C’est un garçon sérieux dans le sport et dans les études, avec une excellente hygiène de vie, jusque dans son alimentation, ajoute le maître d’armes de l’ABE, Emmanuel Mortecrette. La nuit du 31 décembre, par exemple, il était dans l’avion pour Paris ; ça témoigne de son investissement. »

Luidgi Midelton revenait alors d’une semaine de vacances auprès de sa famille dans sa Guadeloupe natale, quittée 3 ans plus tôt pour venir à Beauvais.

« En cadet, j’avais déjà apprécié son potentiel ; son arrivée à l’ABE s’est faite naturellement. En Guadeloupe, on sait que c’est à la fois un club protecteur et familial, et un grand club où l’on peut progresser et réussir »

poursuit Emmanuel Mortecrette, qui peut s’appuyer sur une ambassadrice de choc, Mélissa Goram, championne de France 2017, installée dans l’Oise depuis 9 ans, dont le frère Kryss Lambert est aussi venu renforcer les rangs de l’ABE il y a 5 ans.

Ce même Kryss Lambert, copain d’enfance de Luidgi Midelton au club d’escrime de Petit-Bourg. « J’habitais à côté de la salle, j’ai essayé en CM1 par curiosité, et j’ai aimé le combat, l’adversité, la créativité aussi... faire des choses auxquelles on ne s’attend pas », se souvient Luidgi.

Le Bac en poche, les performances du jeune Guadeloupéen l’ont envoyé en métropole, à l’ABE et aussi au pôle France Relève de Reims où, pensionnaire, il a pu concilier le sport (16h d’escrime par semaine) et les études en BTS Contrôle industriel et régulation automatique.

À partir du vendredi soir, l’actuel n°2 mondial junior retrouve, à Beauvais, un environnement propice à son épanouissement auprès de ses amis antillais et d’Emmanuel Mortecrette chez qui il passe régulièrement le week-end.

« La 1ère année a été difficile. La nouvelle organisation, le climat... À 17 ans, je n’avais pas la maturité pour gérer cette autonomie. L’ABE a facilité mon adaptation » se confie Luidgi Midelton, qui doit aussi jongler avec les nombreuses compétitions à l’étranger - compétitions auxquelles il participe désormais en senior, avec un certain succès. Lors de l’épreuve de coupe du monde de Vancouver (Canada), en février 2019, il a battu le n°2 mondial, Bogdan Nikishin, et obtenu une prometteuse 16ème place !

En poursuivant son apprentissage du plus haut niveau, l’épéiste beauvaisien voit loin et grand ; il rêve d’olympisme depuis son plus jeune âge et se projette déjà vers les JO de Paris en 2024, quand son talent et sa rigueur dans le travail devraient avoir fait de lui un escrimeur aguerri.





Clément Lenglet,
coéquipier de Lionel Messi !


Âgé de 23 ans, le natif de Beauvais, Clément Lenglet, connait une progression exemplaire dans son parcours de footballeur professionnel, jusqu’à être aujourd’hui défenseur du FC Barcelone, aux côtés d’un certain Lionel Messi, et aux portes de l’équipe de France, championne du monde.

Pas fréquent de voir un « Blaugrana », joueur du FC Barcelone, au stade Pierre Brisson ! Le 23 mars 2019, le discret Clément Lenglet était pourtant bien présent dans les tribunes du stade beauvaisien pour encourager son petit frère Corentin, joueur de l’équipe fanion de l’ASBO, et assister à une victoire importante des Beauvaisiens.

Dès qu’il a un peu de temps libre, Clément Lenglet laisse derrière lui la ferveur qui entoure l’un des plus grands clubs de football du monde pour se ressourcer dans son Oise natale, où vivent toujours ses parents et ses trois jeunes frères. Le jeune footballeur a la maturité, l’humilité et le sérieux qui forgent les grandes et belles carrières. Clément Lenglet attache « plus d’importance à être une bonne personne qu’un bon footballeur » ; une mentalité qui cadre avec le cercle familial et qu’il a aussi développée à l’école primaire de Jouy-sous-Thelle, puis au collège de Chaumont-en-Vexin. Côté football, il use ses premiers crampons à Fresneaux-Montchevreuil (2001-2007), avant de rejoindre l’US Chantilly (2007-2010), où il commencera à apprivoiser le poste de défenseur. Ses qualités footballistiques et humaines sont alors indéniables – il apprend vite et bien -, et il rejoint donc le pôle espoir de Liévin où il passe ses deux dernières années de collège, avant de signer, à l’âge de 15 ans, au centre de formation de l’AS Nancy-Lorraine. Il y termine son apprentissage de footballeur, obtient son bac (série ES) et signe son premier contrat professionnel lors de la saison 2013-2014 (ndlr : un autre Oisien, et ancien joueur de l’ASBO, Joffrey Cuffaut, est arrivé à Nancy cette année-là).


Capitaine de Nancy à 20 ans

Sous les ordres de l’entraineur uruguayen, Pablo Correia, Clément Lenglet ne mettra qu’une saison pour prendre la mesure du niveau professionnel et devenir un cadre de la défense nancéenne. La saison suivante, il devient même capitaine de l’équipe qui termine championne de France de Ligue 2 (2016).

L’AS Nancy-Lorraine est donc promue dans l’élite du football français la saison suivante, mais Clément Lenglet ne joue que 18 matchs de Ligue 1 car les grands clubs européens font déjà des pieds et des mains pour enrôler le défenseur central.

Sa lucidité lui fait refuser la grande Juventus de Turin et son impitoyable concurrence pour continuer de progresser et acquérir de l’expérience au FC Séville, un club important mais moins huppé qu’il rejoint lors du mercato hivernal de 2016/2017.

C’est là, dans le sud de l’Espagne, que Clément Lenglet éclate aux yeux du monde du football.


Séville avant Barcelone

Grâce ses performances répétées, dans l’un des championnats les plus compétitifs et en Ligue des Champions, il n’aura fallu qu’une saison et demie à Clément Lenglet avant que les dirigeants du FC Barcelone ne lui offrent un pont d’or pour rejoindre les Messi, Suarez, Piqué et compagnies.

Arrivé en Catalogne, à l’été 2018, pour un contrat de cinq ans, l’enfant de Beauvais s’est imposé, en quelques semaines, dans la défense centrale barcelonaise, faisant du mythique stade du Camp Nou son nouveau terrain de jeu.

Les observateurs ne doutent pas que Clément Lenglet, passé par toutes les sélections nationales de jeunes, sera bientôt appelé par Didier Deschamps en équipe de France A. Mais difficile de prévoir jusqu’où le mènera cette formidable trajectoire ascendante !




Sabrina Agapit
Un petit goût d'Italie dans le Beauvaisis


Sabrina Agapit parcourt le Beauvaisis avec son food truck baptisé Bon Sam’pétit pour vendre ses produits aux saveurs d'Italie et surtout pour partager son amour de la cuisine.

Elle a commencé à sillonner les routes avec son véhicule le 4 septembre 2017. Le début d’une nouvelle aventure pour cette ancienne commerciale qui possède une licence de transport et logistique. Après avoir travaillé près de 10 ans dans un groupe, cette Beauvaisienne cherchait à se reconvertir professionnellement.

« C'est au cours d'un voyage en Sicile, en janvier 2016, que ma vie professionnelle a pris un tournant à 360°. En visitant Palerme, j’ai découvert l’arancini, cette boule de riz farcie et panée. J'ai toujours aimé cuisiner et régaler les miens et ce voyage a été déterminant dans mon choix de me lancer dans l’aventure de l'entrepreneuriat. J'ai ensuite suivi les formations nécessaires en étant accompagnée par la CCIO (Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oise) et j'ai également obtenu le CAP Pâtissier en candidat libre. ».



Le 4 septembre 2017 son projet se concrétise et le food truck Bon Sam’pétit démarre ses premières tournées dans le Beauvaisis en proposant à la vente des arancinis aux différentes farces (viande, poisson, légumes), des focaccias (sandwichs généreux et moelleux), des plats du jour et des desserts gourmands.


« J’ai choisi d’ouvrir un food truck pour pouvoir changer d’endroits, être au plus de mes clients et m’adapter aux événements ponctuels comme les rencontres sportives, les fêtes locales etc. J'ai aussi une activité de traiteur qui permet aux particuliers et aux professionnels de privatiser le food truck pour un événement spécifique comme un anniversaire, un baptême, un mariage ou un événementiel d'entreprise », poursuit-t-elle


Elle nous livre ensuite sa conception de la cuisine : « Pour moi la cuisine c’est le partage en tous points : partage de saveurs, de moments privilégiés, d’astuces, de recettes et d’envies pour émoustiller les papilles et les pupilles, c'est ce que j'aime dans la cuisine »


Un sens du partage qui s'est traduit par un acte de générosité le mardi 5 décembre 2017. Ce jour-là, la boutique Solidarité Emmaüs est exceptionnellement fermée et Sabrina Agapit n'a pas hésité à distribuer des repas chauds et des clémentines, en lien avec le SAMU social pour aider les sans-abris. Si sa soupe a réchauffé les sans-abris, elle aura sans doute réchauffer également les cœurs.




Food Truck Bon Sam'Pétit
Renseignements : 06 12 07 12 46

Facebook : @bonsampetit60

Site web : www.bonsampetit.com
Horaires et lieux de vente :

Jeudi de 12h à 14h :
36 avenue Salvador Allendé à Beauvais (village Mikonos)

Mardi de 12h à 14h :
1 avenue du Beauvaisis (PAE du Haut-Villé)







Olivier Lenormant
a fait du BRC un poids lourd du sport beauvaisien


À la tête d’un groupe d’entreprises employant 550 salariés, Olivier Lenormant est aussi président du Beauvais Rugby Club (BRC) qu’il a contribué à hisser parmi les clubs phares du rugby des Hauts-de-France et du sport beauvaisien.

Président du Groupe Lenormant, développé à partir de l’entreprise beauvaisienne fondée par son arrière-grand-père, Olivier Lenormant gère ses activités professionnelles en famille ; ce même esprit de famille qu’il a trouvé, très jeune, dans le monde de l’ovalie et qu’il s’attache aujourd’hui à préserver précieusement.

« J’ai commencé le rugby à Beauvais à l’âge de 6 ans, il y a tout juste 40 ans, se rappelle-t-il. Mon père jouait, mes frères et cousins aussi ; ma mère entrainait les jeunes. J’ai aimé les valeurs de ce sport : partir au combat avec les copains - ça fait des amis pour la vie ; le besoin de compter sur les autres, de jouer ensemble pour pouvoir gagner ; le fait de travailler, que le travail paie ; et en même temps l’ambiance, le côté festif… »

Gestion humaine

Olivier Lenormant a joué au haut niveau (en Fédérale 3) jusqu’à ses 33 ans, au poste de demi de mêlée, le poste des stratèges et des meneurs d’hommes. Pas surprenant donc qu’il ait poursuivi l’aventure au BRC en devenant l’un de ses dirigeants, d’abord dans la formation des jeunes, puis dans l’administration du club jusqu’à prendre la relève, en 2011, du président Gérard Julien en partance vers de nouvelles responsabilités professionnelles.


« Cette fonction de président, c’est passionnant, ça prend beaucoup de temps mais ça donne envie d’aller plus haut, explique-t-il. Un club, c’est comme une entreprise : on gère des Hommes avec un grand H. Or j’ai une super équipe de bénévoles et d’entraineurs, plein de gens compétents qui font vivre le club au quotidien ; je m’occupe plus spécifiquement de l’organisation du club et du développement du budget. »


Objectif Fédérale 1


Toujours cet esprit collectif qui fait la force au rugby, et qui doit permettre au BRC d’atteindre ses ambitions de Fédérale 1, soit le 3ème plus haut niveau national. « Le plus tôt serait le mieux, on l’espère dès cette année » , réaffirme le président, qui insiste aussi sur la nécessité pour le club de continuer à se structurer s’il veut pouvoir évoluer durablement dans cette division semi-professionnelle encore jamais atteinte par le club.


Le stade Pierre Brisson (10 000 places), où l’équipe fanion évolue depuis l’automne 2016, est déjà une enceinte digne de cet objectif : « Nous avons multiplié la fréquentation par trois et augmenté les recettes, se félicite Olivier Lenormant C’est aussi une installation formidable pour attirer les joueurs ; ils ont les yeux qui pétillent à l’idée d’y jouer. »

Le président sait que la compétitivité sportive passe par le recrutement de joueurs aguerris à ce championnat de Fédérale 1 mais il entend donner leur chance aux jeunes joueurs du cru. Ces dernières années, le club a intensifié son travail de formation des talents les plus prometteurs. Avec déjà une certaine réussite puisque les Beauvaisiens se font de plus en plus présents dans les sélections jeunes des Hauts-de-France et que quelques éléments ont même été recrutés par des centres de formation de clubs professionnels. Mais point de frustration pour le président vis-à-vis de ces départs : « Au contraire, c’est une forme de reconnaissance. Ce sont des jeunes qui perceront au plus haut niveau, je le leur souhaite, ou qui reviendront chez nous. Beauvais est aujourd’hui un club connu et reconnu dans le paysage rugbystique français. »

Le BRC est aussi une locomotive pour le sport beauvaisien. Les supporteurs – et notamment un public familial - sont de plus en plus nombreux à venir encourager leur « Red Army », et Olivier Lenormant souhaite s’appuyer sur cette dynamique pour ouvrir la pratique de son sport et partager ses valeurs avec un maximum de Beauvaisiens. Le club a déjà diversifié son offre de rugby et veut continuer de développer le rugby féminin, le rugby handisport ainsi que le rugby à 5, pour le jeu sans les contacts. Formation, compétition et loisirs… un « pack » complet que l’ancien demi de mêlée continuera d’orchestrer pour pousser le BRC vers la ligne d’essai.






Les Beauvaisiens, qui, d'une façon ou d'une autre, font briller notre ville sont à l’honneur dans cette rubrique.



Ces femmes et ces hommes font de Beauvais ce qu'elle est :

# Une ville dynamique, qui sait faire naître et s'exprimer des talents,
# Une ville de caractère, qui recèle de trésors humains qui en font un lieu unique,
# Une ville qui fait rimer solidarité avec citoyenneté.

Pour saluer leur performance sportive, leur talent artistique, leur engagement culturel, social, citoyen ou encore leur dynamisme..., nous publierons chaque semaine, le portrait de l'un d'entre eux.



#ILS#ELLESFONTBEAUVAIS - Portraits de Beauvaisien(ne)s




















Eléanor Sohier, la petite princesse de l'air


À 17 ans, alors qu’elle ne pouvait pas encore conduire une voiture, Eléanor Sohier obtenait déjà sa licence privée de pilote l’autorisant à tenir le manche d’un avion de l’aéroclub du Beauvaisis ! Une passion depuis qu’Eléanor a vécu son baptême de l’air à l’âge de 14 ans.

« J’aime la sensation de liberté, de pouvoir observer les choses de haut, mais aussi la responsabilité, la rigueur technique que ça implique », explique l’étudiante en classe préparatoire aux grandes écoles de commerce, qui se verrait bien également porter l’uniforme de pilote de ligne.

200 heures de vol plus tard, la jeune pilote beauvaisienne, aujourd’hui âgée de 18 ans, multiplie les aventures aériennes, notamment dans le sillage du grand auteur et rêveur, Antoine de Saint-Exupéry, qui contribua à la légende de l’Aéropostale.

Eléanor Sohier est, en effet, membre de l’association Raid Latécoère-Aéropostale qui soutient des projets éducatifs pour des enfants défavorisés et qui entretient la mémoire de la compagnie imaginée par l’avionneur et pionnier de l’aéronautique toulousaine, Pierre-Georges Latécoère, pour assurer, à partir des années 1920, les premières liaisons aériennes de distribution de courrier vers l’Amérique du Sud et l’Afrique.

Avec cette association, Eléanor avait parcouru 3 000 km, en février dernier, dans le ciel argentin, entre Buenos Aires et l'aéroport "Del fin del mundo" d'Ushuaia.

Sensibilité éducative et solidaire

Puis du 27 septembre au 13 octobre dernier, elle ralliait cette fois Dakar (Sénégal) au départ de Toulouse ; un périple vécu en équipage (avec 3 autres aviatrices françaises) et partagé avec des enfants de l’école beauvaisienne Saint-Exupéry.
Ces derniers ont réalisé, en classe, un travail autour du courrier, et ils avaient préparé des dessins et des textes que Eléanor a emmenés dans son grand sac postal pour offrir à des enfants de Dakar (avec des livres jeunesse) dans l’objectif de créer une correspondance entre les jeunes de France et du Sénégal.

À son retour dans l’Oise, la jeune aviatrice a pu exprimer, à nouveau, cette fibre éducative et solidaire puisque, le 15 octobre, à l’hôtel de ville de Beauvais, elle faisait la lecture à 220 élèves de la dictée ELA, à laquelle la Ville de Beauvais participe pour soutenir l’Association Européenne contre les Leucodystophies.





Deux femmes. Deux combattantes. Deux citoyennes engagées. Deux femmes sensibles et généreuses. Elles soutiennent et aident, au quotidien, les personnes atteintes d’un cancer et leurs familles.

Respectivement présidentes de Perspectives contre le cancer et de la Ligue contre le cancer – Comité de l’Oise, Isabelle Soula et Isabelle Beirens ont mis, ces dernières années, toute leur énergie, tout leur enthousiasme, toute leur capacité à fédérer les bonnes volontés et à impulser des actions, au service d’une cause qui touche, d’une manière ou d’une autre, chacun d’entre nous : la lutte contre le cancer.

Tout au long du mois d’octobre, elles se sont mobilisées et ont multiplié, avec leurs équipes, les actions d’information et de prévention dans le cadre de l’opération « Octobre rose » de lutte contre le cancer du sein. Alors que l’on sait qu’une femme sur 8 sera un jour touchée par cette maladie, cette double mobilisation n’est pas de trop pour inciter au dépistage, entourer et encourager les patientes et soutenir la recherche.


Isabelle Beirens
Ligue contre le cancer


Après avoir « accompagné ma maman tout au long de sa maladie - cancer du sein en 1992 et métastases cérébelleuses par la suite », Isabelle Beirens a choisi de s’engager au sein de la Ligue contre le cancer. D’abord membre du conseil d’administration, puis présidente à partir de 2015, son engagement porte « sur tous les axes fixés dans notre comité : prévention et dépistage, recherche médicale et soins de support aux patientes et patients ».

« C’est surtout vers cela que je m'active le plus car je sais combien ces soins apportent du confort, du bien-être mais aussi du bonheur à toutes les personnes qui en bénéficient. » Ainsi, nous mettons à leur disposition gracieusement des ateliers de groupe ou des soins individuels de socio-esthétique, réflexologie plantaire, soutien psychologique, sophrologie, aides administratives, chorale, couture, atelier floral, art thérapie, arts créatifs, diététique, yoga, activité physique adaptée, marche, gym douce tout au long de leurs traitements mais aussi après. Nous accompagnons l’ensemble de leurs familles. Nous avons développé les soins à domicile sur l’ensemble du territoire du département.

Et d’ajouter : « Je me bats aussi pour tous nos bénévoles qui font un travail considérable sur le département de l'Oise, je me bats pour faire avancer le dépistage dans le milieu urbain mais aussi dans le milieu rural. » Au quotidien, la vie d’Isabelle Beirens ressemble à un marathon : toujours en action, multipliant les contacts et les projets, courant d’une réunion à l’autre, allant au contact des gens, visitant les malades, toujours résolument déterminée à aller de l’avant, avec une générosité et une capacité d’écoute qui ne se démentent jamais.

« Avec plus de 70 manifestations pendant Octobre Rose, nous avons pu rencontrer énormément de personnes touchées par la maladie, nous avons pu mieux cerner leurs attentes et nous avons rencontré aussi beaucoup de personnes pour qui le mot « dépistage » ne veut pas dire grand chose… » Cette réalité est, pour les Ligueurs, une invitation à poursuivre leur engagement pour faire avancer le dépistage : « Nous allons mailler le territoire de notre département pour aller porter la bonne parole de la prévention partout » poursuit la présidente avant de conclure : « Ensemble, nous réussirons à faire reculer le cancer ! »


Isabelle Soula
Perspectives contre le cancer


Engagée de longue date dans la lutte contre le cancer, Isabelle Soula a fondé « Perspectives contre le cancer » en 2014. « La création de cette association est née d'un constat à la fois simple et inquiétant : les indicateurs médico-sociaux sont en dessous de moyennes nationales, que ce soit sur le plateau picard, dans certaines zones rurales ou dans les quartiers beauvaisiens qui relèvent de la politique de la ville ». Forte de ce constat et entourée d’une équipe motivée et enthousiaste, Isabelle Soula s’attache donc à développer des actions de prévention des pathologies cancéreuses en adaptant son approche et son discours aux habitants des différents territoires de l’Oise. Ces interventions de proximité sont essentielles : « Une présence régulière sur le terrain et la formation de personnes bénévoles relais incitant aux actions de prévention telles que la mammographie, la coloscopie et le frottis… sont rapidement apparues comme des nécessités absolues » explique Isabelle Soula. Elle précise que les bénévoles sont formés pour écouter sans juger et moduler leur discours en fonction des blocages psychologiques mais aussi culturels auxquels ils peuvent être confrontés avant d’ajouter : « Par sa philosophie empathique d'accompagnement et de soutien aux personnes atteintes de pathologies cancéreuses, à leurs familles et à leurs proches, Perspectives a su mobiliser un grand nombre de professionnels des soins de support. Ayant adhéré au projet collectif, ils permettent aux patients de voir leur qualité de vie améliorée au quotidien, qu’ils soient en milieu hospitalier, en clinique, qu’ils viennent au local de l’association ou soient à leur domicile. »

Le temps difficile imposé par la maladie et son cortège de traitements et d’effets secondaires est ainsi allégé, par le biais de nombreuses activités artistiques ou sportives mais aussi d’actions favorisant l’estime de soi… Un autre aspect tient beaucoup à cœur à Isabelle Soula : la lutte contre les inégalités sociales face au cancer. « Nous proposons, gratuitement, des ateliers collectifs ou des soins individuels de socio-esthétique, socio-coiffure, soutien psychologique, sophrologie, accompagnements administratifs, Art thérapie, shiatsu, diététique, yoga, activité physique adapté... et cela, pendant et après les traitements. »

Ces accompagnements s’insèrent dans un programme Passerelle, qui englobe non seulement les personnes en parcours de soin mais aussi leurs "compagnons de vie", y compris les enfants. Ainsi, c’est une véritable « bulle de bienveillance » qui entoure les patients et les aide à surmonter l’épreuve qu’ils traversent.







Marisol et Olivier Nodé-Langlois


Marisol et Olivier Nodé-Langlois sont engagés depuis 30 ans au sein du Mouvement ATD Quart Monde. Fondé par le père Joseph Wresinski avec les habitants d’un bidonville de Noisy-le-Grand, le Mouvement « Aide à Toute Détresse », devenu en 2009 « Agir Tous pour la Dignité », est aujourd’hui présent dans une trentaine de pays sur les 5 continents. En France comme ailleurs, il a pour objectif l’éradication de la très grande pauvreté, en luttant contre ses causes, AVEC les femmes, les hommes et les enfants qui la subissent, en leur permettant de devenir acteurs de leur propre évolution.

Olivier et Marisol sont délégués d’ATD Quart Monde pour la Picardie. Ils animent particulièrement, au cœur du quartier Argentine, l’équipe de Beauvais en charge à la fois de la bibliothèque de rue du Clos Saint-Antoine et un « Club de Pensée » bi-trimestriel pour adultes invitant les participants à partager sur des sujets d’intérêt général (la beauté, la culture, l’éducation…). Tout le monde est invité !

La bibliothèque de rue, c’est un rendez-vous hebdomadaire, 52 dimanches par an entre 15h et 17h. L’équipe d’animateurs bénévoles vient installer des valises de livres, de jeux et de… tricot, au milieu des immeubles, sous le saule du Clos Saint-Antoine. Elle accueille là, sur une couverture posée au sol, toutes celles et tous ceux, petits et grands, qui veulent lire des histoires ou partager la leur, en toute simplicité.

Pour participer, pas besoin de s’inscrire ou de payer, on donne seulement son prénom. Les livres mis à disposition sont de toutes sortes, toujours beaux et en bon état. Remplacés régulièrement grâce à une subvention du ministère de la Culture et à des dons, ils sont un beau moyen d’entrer en interaction avec les enfants et leurs familles.

Olivier et Marisol ont la conviction que « La culture est une arme essentielle contre la misère ».

« Nous sommes engagés depuis 30 ans dans le Mouvement ATD Quart Monde et, depuis 7 ans, nous avons conféré une nouvelle dimension à notre action en choisissant d’animer la bibliothèque de rue du Clos Saint-Antoine et le Club de Pensée. » explique Marisol, « Nous avons une maison de famille à Bonnières, mais nous avons choisi d’être souvent au cœur du quartier Argentine dans un appartement, 9 avenue Jean-Moulin, afin de mieux appréhender la réalité quotidienne des familles qui viennent à notre rencontre. » poursuit Olivier.

En prenant, en 2011, le relais des personnes qui animaient une bibliothèque de rue dans le quartier Saint-Jean, le couple contribue à faire vivre l’idée du fondateur, Joseph Wresinski, née en 1968 pendant la contestation étudiante, selon laquelle :
« Tous ceux qui ont la chance de pouvoir étudier ont aussi le devoir de partager leurs savoirs ».

« À travers cet engagement, l’équipe travaille à la connaissance et la compréhension mutuelle » expliquent Marisol et Olivier. « Après la bibliothèque de rue, nous faisons toujours un compte-rendu qui va nourrir l’histoire d’ATD Quart-Monde. Les réunions sont très différentes d’une fois sur l’autre. C’est très vivant, en perpétuel mouvement. Nous sommes en prise directe avec la réalité de la vie des enfants et de leurs parents. Chaque semaine, nous entendons des choses extraordinaires, témoignages d’une vie foisonnante. »

Par le biais de cette bibliothèque de rue, un partenariat particulier s’est noué avec l’Institut UniLaSalle de Beauvais : deux de ses membres ont rejoint le Mouvement et des étudiants y participent régulièrement. Depuis cet été, en partenariat avec la SA HLM de l’Oise, des étudiants contribuent, avec les habitants, à la création d’un jardin partagé au Clos Saint-Antoine. Autre partenaire d’ATD, la Médiathèque d’Argentine, avec laquelle des liens ont été tissés. Cette année, par exemple, elle a participé à la célébration de la Journée Mondiale du Refus de la Misère.

« La démarche d’ATD Quart-Monde est de connaître ce que vivent les familles en situation de grande pauvreté et de rapporter ces témoignages à celles et ceux qui nous représentent et qui impulsent les politiques publiques afin de faire avancer les choses. » souligne Marisol, qui a pendant longtemps été chargée, pour ATD Quart-Monde, du lien avec les parlementaires. « C’est pourquoi nous tenons beaucoup à ce que les élus beauvaisiens, notamment Franck Pia que nous rencontrons souvent, et Caroline Cayeux, soient au courant de ce dont nous sommes les témoins. ».

Engagés, les époux Nodé-Langlois le sont aussi au sein de l’association « Les Croyants unis pour la paix », « parce que la paix va de pair avec la justice ». Ayant mené toute sa carrière comme Architecte du Patrimoine, Olivier Nodé-Langlois est également engagé dans l’Association Beauvais Cathédrale (ABC). Il en est le président depuis 2013. « Son rôle est la mise en valeur culturelle de la cathédrale Saint-Pierre, de Notre Dame de la Basse-Œuvre et de l’église Saint-Étienne. Il est en convergence avec mes autres engagements en faveur de la culture et de la paix. »

« Notre intervention est variée. Elle va du ménage quotidien des édifices, indispensable à leur mise en valeur, à la réalisation de projets ambitieux, telle la rénovation de la présentation audiovisuelle de l’horloge astronomique appartenant à l’association diocésaine de Beauvais, chef d’œuvre incontesté de l’horlogerie mécanique du célèbre horloger beauvaisien Auguste-Lucien Vérité. Un travail important rendu possible grâce à une équipe composée de bénévoles passionnés aux talents divers encadrant cinq collaborateurs salariés, tout autant passionnés. Mais rien ne serait possible sans le soutien financier de la Ville, du Département, de la Paroisse, d’entreprises locales et de nombreux et généreux particuliers. »

La fréquentation des lieux prouve, à elle seule, la qualité du travail mené : elle est passée, pour la cathédrale, de 140 000 visiteurs en 2014 à 180 000 en 2017. Intarissable sur les projets de l’association, Olivier poursuit : « Aujourd’hui, nous travaillons à la présentation de la cathédrale aux enfants et, surtout, nous préparons le huit-centenaire de la pose de la première pierre de la cathédrale, qui aura lieu en 2025. C’est une formidable aventure humaine ! ».

« Nos engagements alimentent notre réflexion et contribuent, nous en avons la conviction, au « bien vivre ensemble » auquel nous aspirons pour Beauvais. » concluent Marisol et Olivier.







Gérard Vivet
est un père Noël hors pair


Depuis plus de 20 ans, le matin du jour de Noël, les enfants hospitalisés au CHB Simone Veil reçoivent la visite du père « Buny » Noël, la hotte chargée de cadeaux.

Malgré leur hospitalisation, les enfants accueillent toujours cette belle surprise avec de grands sourires. Le père Noël ne les oublie pas ; il vient toquer à chaque porte avec un cadeau et un mot réconfortant.

Chaque année, c’est Gérard Vivet, aussi connu sous le surnom de Buny, qui endosse le costume rouge et blanc au Centre Hospitalier de Beauvais Simone Veil.

Dès le soir du 24 décembre, cet homme au grand cœur va de foyer en foyer, jouant le père Noël sur commande. Ses prestations lui permettent de financer l’achat de cadeaux auxquels il ajoute, dans sa hotte, ceux offerts par le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Beauvais. C’est ainsi que, le lendemain matin, il peut assurer la distribution d’une soixantaine de cadeaux dans les services du CHB Simone Veil.

Artificier professionnel et gérant du magasin Buny, dédié à la fête (déguisements, costumes, farces et attrapes...), Gérard Vivet aime rendre les enfants heureux. Egalement président du Comité des Fêtes de Saint-Just-des-Marais, il organise d’ailleurs chaque année, depuis tout aussi longtemps, une fête de Noël durant laquelle il comble aussi les enfants du quartier en puisant encore largement dans sa fabrique à jouets personnelle.








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